Dans Récit d’enfance : leur passé d’aujourd’hui, nous partons à la rencontre de personnes pour les questionner sur leur enfance et leur éducation. Au travers de six questions simples, nous avons interrogé plusieurs dizaines d’hommes et de femmes. L’occasion, à chaque entretien, de découvrir le passé de l’invité et son influence sur son présent.
Aujourd’hui, nous rencontrons Line – 76 ans. Née dans une famille peu aisée, à la campagne, elle se définit comme le Jacquou le Croquant au féminin. Elle nous raconte son enfance heureuse malgré la pauvreté, nous transmet des anecdotes diverses et variées sur son quotidien.
Les entretiens sont retranscrits dans leur intégralité : nous avons pris le parti de conserver les mots choisis par les narrateurs… et parfois leur franc-parler !
Line – 76 ans
5 mots : Quels sont les cinq mots qui décrivent votre enfance, et pourquoi ?
– La pauvreté, ça, c’est sûrement le premier ! Je suis née dans une famille dans laquelle on n’avait rien. C’était évidemment une autre époque. Un peu comme le film Jacquou le Croquant… Je dis souvent ça pour décrire mon enfance :”Si vous avez vu ce film, alors vous voyez un petit peu mon enfance”. Peut-être que j’exagère, que je ne suis peut-être pas objective…
– Était-ce un manque matériel ?
– Oui, c’était beaucoup à ce niveau-là, on n’avait rien quoi. Justement en parlant de ça, j’ai voulu donner à mes enfants tout ce que je n’ai pas eu lorsque j’étais gosse. Ce dans tous les sens du mot. Je voulais qu’ils aient un meilleur avenir que moi, une meilleure éducation. Enfin tout mieux que moi…
Pour le deuxième mot… Ce n’est pas si facile que ça… Le plus significatif c’est la pauvreté.
– Cela peut être un mot qui vous qualifie, un adjectif décrivant votre environnement, ou un objet…
– Les objets… On vivait dans une petite maison, il y avait une pièce pour tout le monde… Là aussi, c’était presque une autre époque. Un peu le Moyen Âge quoi. La campagne… Je suis née dans un endroit où il n’y avait pas de route, c’était dans les champs. Lorsque maman a accouché de moi, il a fallu que le médecin vienne avec des bottes et tout, qu’il traverse les champs à travers les bêtes, les vaches…
– C’était la campagne profonde…
– Oui vraiment ! Puis, je suis née au mois de février, donc c’était vraiment la galère ! Presque le film d’horreur. Pour le médecin, pour le coup, on peut dire qu’il s’est dévoué.
Quand je dis pauvreté, cela enveloppe tout de même beaucoup, beaucoup de choses. Alors pour trouver des mots, des synonymes, ce n’est pas facile.
– Après, en ce qui vous concerne, cela va jusqu’à vos 18 ans, donc il y a peut-être d’autres choses à dire.
– Donc ça, c’était plutôt lorsque j’étais petite évidemment. Après, je n’ai pas fait d’études, chose que j’aurais bien aimé faire. À 14 ans je suis allée bosser à l’usine.
– Une usine de quoi ?
– Moulinex ! Pour les robots et compagnie… Ça, c’était vraiment l’alimentaire. Cela ne me plaisait pas du tout ! Je ne me voyais pas toute ma vie là-dedans. Franchement ça n’avait aucun sens. C’était pour subvenir à nos besoins.
– Vous étiez dans une grande famille ?
– On était quatre, j’avais trois frères. Lorsqu’on n’est pas très riche, la vie n’est pas forcément facile. Je n’ai jamais eu vraiment de vêtements neufs, ou des choses comme ça. Par contre, on avait à manger. Ce n’était pas du bifteck tous les jours… Cependant, là-dessus, on ne pouvait pas se plaindre.
Au niveau de l’hygiène c’est pareil ! On ne se lavait pas comme maintenant. On ne se lavait pas, même. Je n’ai même pas le souvenir de m’être lavée. C’est fou ! C’est vrai en plus ! Comparé à notre époque, ça parait fou !
– Vous avez dit pas mal de choses, mais est-ce que vous auriez encore deux mots significatifs sur votre enfance ?
– Deux mots qui ne me viennent pas… D’un autre côté, je ne peux pas dire qu’on a été malheureux. On était heureux malgré tout… malgré tout, car on ne savait pas qu’il y avait autre chose. Ce n’était pas comme maintenant, l’information n’était pas autant diffusée. En fait, on vivait en autarcie presque. Donc oui, une certaine forme de bonheur malgré tout.
– Pour aller à l’école, cela se passait comment ?
– Ah bah, j’adorais l’école ! Ça commençait bien ! On habitait loin de l’école. Il fallait faire trois kilomètres pour y aller le matin, trois pour revenir le midi puis repartir et enfin trois pour rentrer le soir. Donc on faisait douze kilomètres à pied tous les jours. Donc là, on n’avait pas de problème d’obésité (rire). Puis on avait beaucoup de travail. Ce serait peut-être le deuxième mot… Pauvreté et travail. Moi, les vacances et tout cela ne me passionnent pas, car dans ma vie, j’ai toujours travaillé. Du coup, je m’ennuierais presque durant les vacances.
– Vous avez toujours envie de bouger, d’être active, dynamique ?…
– Oui, depuis toute petite, j’ai toujours travaillé. Je ne sais pas me reposer. Enfin, maintenant je peux plus facilement, car j’ai appris à me poser dans la vie. Or, lorsque j’étais petite, ce n’était pas la même chose. D’ailleurs je ne pense pas qu’on faisait des enfants par amour : on était des accidents ! Dans la circulation… (rire) En exagérant, mais c’est ça. Il n’y avait pas de contraception donc… Puis, dès qu’on pouvait travailler, on aidait nos parents. Vu qu’on n’était pas riche, cela s’imposait.
-Vos parents faisaient quoi comme métier ?
– Ma maman restait à la maison, elle était d’une santé fragile : elle était toujours malade. Elle était gravement malade des poumons, elle était donc parfois hospitalisée.
Mon papa travaillait dans les fermes, dans l’agriculture. Il aimait beaucoup l’agriculture, il aimait beaucoup les chevaux. D’ailleurs, ma fille doit tenir de son grand-père, car elle aime beaucoup les chevaux aussi. Il a toujours été exploité, car il a toujours travaillé pour des patrons qui ne l’ont jamais beaucoup payé. Cela se répercutait donc sur nous. À cette époque-là, tout le monde trouvait cela normal. On se laissait plus faire.
On avait tout de même une forme de bonheur, même si ce n’était pas du tout la même chose que maintenant. Par exemple à table, on pouvait parler un peu avec nos parents. C’était seulement un peu, car il y avait beaucoup de sujets tabous : on ne parlait pas comme maintenant.
On pouvait rire un peu, on vivait dehors au grand air. C’était très agréable mine de rien. On travaillait aussi ! Je me souviens qu’on allait ramasser des glands, des pissenlits pour les lapins…
– Vous étiez entourés de pas mal d’animaux, du coup.
– Oui, pour manger, vu qu’on n’était pas riche. On avait des poules pour les œufs… On avait des chiens aussi, car mon papa allait à la chasse. Enfin ils étaient dehors… Ce n’étaient pas des chiens qui dormaient dans les lits. Ah ça, je peux te dire que ça n’existait pas ! Pas chez nous en tout cas !
Regret : Est-ce qu’il y a une chose que vous auriez voulu changer à votre enfance ?
– Avec le recul, j’aurais bien voulu être un peu plus gâtée : ça, c’est sûr ! J’aurais voulu être née dans une famille plus aisée, où l’on m’aurait plus écoutée, ou j’aurais pu faire des études, dans laquelle on aurait eu plus d’aisance.
– Qu’est-ce que vous auriez voulu faire comme études ?
– J’aurais bien aimé être institutrice par exemple. Aussi hôtesse de l’air, car ça me faisait rêver, je ne savais pas trop ce que c’était. Mais institutrice ça m’aurait bien plu. Avec le recul, ce n’est pas institutrice que j’aurais voulu être. C’est bien autre chose… Magistrat ou avocate… Carrément ! Quant à faire… Plutôt dans ce domaine-là.
-Est ce que vous avez des choses à ajouter sur ce thème ?
– Oh… On peut passer à autre chose si tu veux… Guide-moi dans tes questions.
Éducation : Quelle critique positive et ou négative pouvez-vous faire de votre éducation ?
– J’ai eu beaucoup de chance car j’ai eu une institutrice qui fut formidable. C’est pareil dans le temps, il fallait que ça marche droit : il n’y avait pas de « chouchouterie » ou autre. Il y avait des classements et tout… Elle nous poussait pour qu’on soit toujours meilleur.
– Vous avez toujours eu la même institutrice ?
– Oui un bon petit moment. Je n’ai pas fait d’école maternelle : ça existait déjà, mais vu qu’on habitait en campagne, il ne devait pas y en avoir près de chez moi. Là encore, Jacquou le Croquant. Ça continue ! (rire)
– Vous venez de parler de l’école, mais concernant vos parents ? Quelles valeurs vous ont-ils transmises ?
– Il y avait des règles. Il fallait être poli avec les voisins : dire bonjour au revoir, ne pas parler à table, ne pas se mêler des choses qui ne nous regardent pas. Nos parents ne nous disaient pas grand-chose : tout était tabou. Maintenant les enfants savent comment les enfants naissent, mais nous ça ne nous serait même pas venu à l’esprit de demander.
J’ai eu un petit frère à mes sept ans et je n’avais même pas vu que ma mère avait été enceinte, personne ne m’a rien dit. Quand il est né, on est allés dormir chez les voisins, car on nous a raconté un gros bateau : “oui, quelqu’un va venir, on doit leur laisser de la place dans la maison…”. Déjà qu’il n’y avait pas beaucoup de place… Quand on est revenu, j’ai entendu un bébé pleurer et j’ai dit : “ah il pleure le p’tit gars”. Mon père m’a dit : “tu sais quoi, tu pourrais dire que c’est ton petit frère qui pleure.” Ah bon ! Bah première nouvelle ! Je ne savais pas que j’avais un nouveau frère.
– Mais comment cela se fait que vous n’ayez pas su ?
– Bah, parce que dans le temps on était vraiment ignare. Voilà le mot qui convient. Ah, mais c’est de la folie… Non mais, je n’avais jamais vu que ma mère était enceinte. Alors là franchement, je tombais du ciel.
– Et dans les permissions, étiez-vous libre ?
– C’est-à-dire qu’on n’avait pas non plus besoin de l’être : il n’y avait pas beaucoup de moyen locomotion comme maintenant. On habitait à la campagne : il n’y avait rien, donc on n’avait pas besoin d’aller où que ce soit. La question était donc vite réglée. Après, j’ai travaillé à partir de quatorze ans, donc j’étais un peu plus libre dans mes déplacements. J’ai commencé à tomber amoureuse, à avoir des petits flirts… C’est vrai qu’on me faisait confiance. Là aussi, c’était tabou, car fallait surtout pas tomber enceinte, parce qu’alors là, ça aurait été un crime. Peut-être que ça peut paraître bizarre, mais c’était ça. Si tu revenais enceinte à quinze ans, alors là tu te faisais tuer. Virer de la maison !
– Concernant la façon de vous éduquer, est-ce que vos parents étaient sur la même longueur d’onde ?
– Les pères ne s’occupaient pas vraiment des enfants car ils étaient en train de travailler, dehors évidement pour mon père. Il partait tôt le matin et revenait tard le soir. On le voyait le dimanche et encore, il en profitait aussi pour travailler : il faisait du bois, s’occupait du jardin… J’étais donc plutôt avec ma maman. Elle était un petit peu débordée car on était des enfants tout de même assez durs : on en faisait qu’à notre tête aussi quelques fois. Elle avait un peu du mal avec nous. On avait déjà de la personnalité.
Mon petit frère, avec qui j’ai deux ans d’écart, était assez turbulent. Mon autre petit frère, celui dont je ne savais pas qu’il était né, était un peu comme mon fils : je jouais la petite maman avec lui.
Personnalité : Y a-t-il un trait de votre caractère qui est une conséquence de votre vécu durant votre enfance ?
– C’est délicat, car j’ai tellement évolué depuis tout ça… J’étais un peu timide, réservée. Mais, j’ai beaucoup changé. Je n’avais pas confiance en moi, car dans le temps, on ne parlait pas aux enfants, on n’allait pas te dire “t’es belle, t’es intelligente…” Non, ça n’existait pas. Tu vas à l’école, que tu nous ramènes un dix ou que tu ne nous ramènes rien, c’est pareil.
– Ils ne faisaient pas attention à vos notes ?
– Oh non, vu qu’en plus j’adorais l’école, donc ça se passait bien. J’étais assez bonne car ça m’intéressait. Pour ça ils étaient plutôt fiers. Je ne posais pas de problème. J’étais curieuse et bonne élève. Peut-être parce que je n’avais rien donc cela me permettait de sortir de mon ordinaire. Je ne me trouvais pas du tout jolie aussi… C’est à mettre en lien avec le fait que je n’avais pas de confiance en moi.
Transmission : Quelles choses pensez-vous avoir transmis à vos enfants de votre propre éducation et lesquelles sont différentes ?
– J’ai donc trois enfants, j’ai essayé de leur donner tout ce qu’on ne m’avait pas transmis. J’ai voulu qu’ils aillent à l’école et qu’ils apprennent le mieux possible. Après, ils n’ont pas forcément compris que c’était pour eux qu’ils travaillaient : ils ne l’ont pas forcément fait, mais c’est une autre histoire. Malgré tout, ils ont tout de même bien réussi : on ne va pas se plaindre. J’avais de grandes ambitions pour mes enfants. Parce que moi je n’avais pas eu la chance de réussir. On fait des transferts…
– Est-ce qu’il a des choses qui sont semblables à ce qu’on vous a transmis ?
– Leur éducation est mieux tout de même, s'est tout de même améliorée par rapport à la mienne. Enfin je crois… C’est eux qui pourraient en juger.
– Et quelles valeurs leur avez-vous transmises ?
– L’honnêteté, le discernement je pense, l’envie de se battre pour défendre sa place : ça c’est sûr ! On est des bagarreurs tout de même. Le respect, de soi et des autres : c’est important.
Anecdotes : Avez-vous un souvenir, une anecdote de votre enfance à raconter ?
-Je peux te raconter les bêtises qu’on faisait quelques fois, je n’étais pas la dernière pour en faire… On ne s’en vantait pas évidemment. Quelques fois j’étais la victime aussi. Une fois, on était allé se promener avec une remorque avec mon grand frère – je ne sais pas pourquoi, sûrement parce qu’on s’était bagarrés – il a renversé la remorque sur moi. J’ai eu très mal au bras, mais je ne pouvais pas le dire à mes parents.
Vu que ça continuait à me faire souffrir, j’ai dû leur dire tout en leur mentant sur la raison : car évidemment, mon frère ne voulait pas que je dise que c’était lui le responsable. C’est une anecdote qui est importante car ça m’a fait souffrir physiquement, parce que dans le temps on n’allait pas comme ça à l’hôpital passer des radios. C’est un rebouteux qui m’a soignée : c’est quelqu’un qui te prend l’épaule, qui la manipule, tire dessus pour te la remettre correctement. C’était donc pas fait dans la délicatesse.
À chaque fois que je tombais de nouveau, je retombais sur cette même épaule, et cela se fracturait de nouveau. Il fallait donc faire venir encore le monsieur, j’en avais une peur bleue : je voulais me cacher lorsqu’il venait, car ça faisait très mal. Jusqu’au jour où je suis tombée de bicyclette et me suis cassé le bras. Là, on a dû se résigner à m’emmener à l’hôpital pour me faire plâtrer. Ce n’est pas une anecdote très drôle, mais cela m’a marquée.
– C’est surtout qu’à partir de ce petit incident, il y a eu des répercussions sur la suite.
– Oui, j’en ai subi les conséquences jusqu’à mes douze ans au moins : mon frère m’avait fait ça lorsque j’avais cinq ans environ. J’ai donc traîné ça longtemps. Il y avait toujours ce rebouteux qui venait… Parce qu’à l’époque c’était ainsi… Si l’on avait une dartre, on allait se faire cerner, toucher par le guérisseur. On allait se la faire remettre, mais à la fin ça finissait par se casser. Il fallait vraiment se faire très mal pour aller à l’hôpital. Dans mon cas, une fois que j’y suis allée, je n’en ai plus jamais entendu parler. C’était donc un mal pour un bien…
Des souvenirs très heureux, je n’en ai pas énormément. Celui sur mon petit frère aurait pu être un beau souvenir si on m’avait expliqué avant que j’allais en avoir un.
– Est-ce que vous étiez proches dans la fratrie ?
– Oui, et d’ailleurs ça continue. On est toujours très liés. Sauf avec mon grand frère, c’est moins le cas… Il était un peu plus égoïste lui… Je pense qu’il aurait voulu rester tout seul. Je le comprends aussi. Vu qu’on était à la campagne et qu’il était le plus grand, alors qu’il était encore petit, il devait aller chercher du lait à la ferme, traverser les champs pour en chercher pour moi, sa petite sœur, je n’étais donc pas la bienvenue. Avoir une sœur, ça ne devait pas l’arranger.
Après, on a grandi, ça s’est passé. On est tous assez proches, sûrement à cause de ce qu’on a vécu, de notre enfance : on a tous été traités à la même enseigne… Il y a eu un peu une évolution entre nous et notre petit frère, mais pas énormément. Les grands, on est tous allés travailler à quatorze ans, on n’a pas fait d’études…
– Est-ce que vous avez un autre souvenir à raconter ?
– Plus heureux, oui… J’en ai un avec ma grand-mère. Je dormais dans le lit avec ma grand-mère, évidemment il n’était pas très grand, mais on se serrait un peu. Elle me racontait toujours les histoires de lorsqu’elle était jeune et moi j’adorais ça puisqu’on n’avait rien : on ne lisait pas, car on n’avait pas de livres, il n’y avait pas de télé évidemment…
– Cela vous permettait donc de voyager à travers ses histoires… ?
– Oui, exactement ! Ma grand-mère, pour son époque, fin du XIXe siècle, était très intellectuelle, elle me racontait plein de choses : ça me faisait très plaisir. Souvent elle disait “mais, je te l’ai déjà raconté dix fois…” or, je voulais qu’elle me la raconte encore.
Elle me racontait lorsqu’elle était gosse, quand elle rencontrait ses bons amis : moi ça me passionnait tout ça. J’étais un peu une rêveuse… Une romantique aussi…
Pour aller plus loin :
L’entretien a été réalisé en partenariat avec Notre passé d’aujourd’hui, projet qui porte des valeurs semblables à celles d’Entoureo.
Dans le cadre de son projet de livre en cours d’écriture depuis 2018, intitulé Notre passé d’aujourd’hui, Rosemitha Pimont, âgée de 20 ans, a réalisé une centaine d’interviews pour recueillir une multitude d’histoires de vie. Son objectif est de raviver, à travers six questions, les souvenirs de notre enfance, les caractéristiques de notre éducation, afin de voir l’impact de notre passé sur notre personnalité, notre présent.
Les personnes interviewées sont âgées de 15 à 101 ans, proviennent des quatre coins du monde et sont de milieux socioculturels divers. Une émission de radio sous le nom de Notre passé d’aujourd’hui, issue du même projet, est déjà disponible.